"C'est en fin de soirée, qu'il m'était indiqué que deux morceaux de muscle avaient été retirés dans un espace intercostal et qu'il manquait la moitié supérieure du lobe gauche du poumon de la victime", précise le procureur dans son communiqué vendredi.
Jeudi après-midi, le procureur avait rejeté l'hypothèse du cannibalisme en précisant que "l'autoposie était toujours en cours". Cette hypothèse était alors fondée sur les déclarations du détenu qui avait affirmé avoir mangé le coeur de la victime.
Le procureur avait précisé que le coeur avait été retrouvé "à sa place habituelle, intact et dans son enveloppe, également intacte".
L'Administration pénitentiaire (AP) a indiqué vendredi que les trois détenus avaient demandé eux-mêmes il y a quelques jours à partager la même cellule.
Les détenus avaient fait cette demande par écrit le 28 décembre, a-t-on précisé de même source.
L'homme qui revendique le meurtre et les actes de cannibalisme finissait de purger une peine de cinq ans pour vol avec violence, et attendait notamment son jugement dans une affaire de crime sexuel, a-t-on appris par ailleurs de source proche du dossier.
"Rien dans son histoire ne laissait à priori penser qu'il pourrait se livrer à de tels actes", a-t-on simplement assuré à l'AP, alors que le détenu n'était ni condamné ni mis en examen pour homicide.
L'AP a néanmoins ouvert dès jeudi une enquête administrative pour "vérifier que toutes les procédures ont bien été respectées" par les gardiens.
L'Administration pénitentiaire réfute par ailleurs les accusations de surpopulation de la maison d'arrêt de Rouen, proférées par l'Observatoire international des prisons (OIP), organisme de défense des détenus.
Au 1er janvier, selon les derniers chiffres de l'AP, cet établissement hébergeait 682 détenus pour 675 places, soit un taux d'occupation de 101%, globalement considéré comme acceptable par rapport à d'autres prisons qui affichent des taux bien supérieurs.
L'Administration pénitentiaire ne recense qu'un autre cas de cannibalisme, en 2004, dans la maison centrale de Saint-Maur (Indre), où un homme avait fracassé le crâne d'un co-détenu avec un cendrier puis mangé un bout de sa cervelle.
4 réactions
1 De Comme une 76 - 05/01/2007, 19:44
Dans la prison de Rouen il y avait un prisonnier
L'air est connu à Nantes, mais à Rouen, il n'y en a pas qu'un prisonnier, il y en a 706 pour une capacité théorique de 675 places. Quand en plus, l'avocat de Nicolas Cocaigne, Me Fabien Picchiotino, indique : « ce drame n'aurait pas dû se......
2 De anabelle - 01/03/2007, 15:48
mon pere eter ds la meme prison ke le meurtrier ser atroce se ki fond ls gents la on devrer les tuer miterant o rer pas abolit la peine de mort tout sela serer guillotiner la peine de mort on devrer la remettre la peine de mort serieux
3 De delph - 17/05/2007, 22:31
cette histoire repose surtout la question des troubles mentaux en prison. Le cannibale avait ds antecedents psychiatriques, il aurait du suivre un traitement a la place detre en prison!!
4 De aurelie - 24/09/2007, 17:09
mon pere a eter ds la prison la je trouve admissible ke ds gens komme sa vivent pour moi fo les tuer komme les violeurs denfants il ne merite pas de vivre apres le mal ki font